Le retour (PV: Yann)

Nina se baladait, comme chaque après-midi depuis le départ de Yann, près du port. Elle espérait le voir revenir, son absence lui posait plus qu'elle ne l'aurait cru. Elle voulait revoir son visage et son sourire. Elle voulait tout simplement qu'il soit avec elle.
Elle s'était crue folle au départ. Elle qui disait ne pas avoir besoin de l'aide d'un homme, ni même de son amour.
Mais maintenant tout lui paraissait si clair, elle avait besoin de lui.
Elle essuya une larme qui était descendue le long de sa joue et après avoir scruté une dernière fois l'horizon se retourna, déçut de ne pas l'apercevoir, prête à rentrer.

nouvel arrivant Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 04/05/2008

L'air du large, ce besoin si vif de sentir l'empreint du vent sur son visage. Le Capitaine s'était exilé, comme nombre de fois lorsque tout allait bien et que les affaires étaient terminées. Il montait tout là haut, dans les grandes voiles qui claquent, ou alors s'asseyait à la proue du navire, l'écume des mers remontant jusqu'à lui.
Ses marins le traitaient de rêveur avec humour. Yann était un de ces hommes que l'ont ne peut enfermer. La liberté avant tout et à tout prix.
Une récente mission glauque l'avait amené à partir de nuit, du jour au lendemain et il s'en était voulu longtemps. D'avoir laissé nombre de personnes derrière lui sans réponse.
La Méduse avait quitté le port sans bruit, telle une ombre familière quittant l'horizon.
Un cri lui parvint, les terres étaient en vue. Descendant de son promontoire il fila vers la barre et la reprit à son second en une inclinaison du chapeau, ha son chapeau, il avait bien faillit le perdre celui là dans la bataille qui les avait confronté aux matelots des anglais. Une vive douleur se rappela à son bon souvenir lorsqu'il fit tourner la barre à tribord. On disait que Yann et ses marins ne faisaient qu'un, il n'y avait aucun mensonge là dedans. Le jeune homme avait sauvé un de ses compagnons d'infortune, au prix d'une longue estafilade sur son bras gauche, souvent il en riait en disant que ça lui apprendrait de se battre de la main gauche.
Il s'était écoulé trois mois, les marins avaient hate de revenir à terre même si le voyage s'était dans l'ensemble bien passé, peu de blessés et aucun mort, c'était une première. Il faut dire que Yann entrainait lui même ses hommes, les choisissait efficacement.
Enfin on fut amarré, le fier navire ravala ses voiles crèmeuses et se fut comme toujours un spectacle pour la foule. De son regard bleu océan, Yann couva les badauds du regard, un instant il parut profondément pensif, mais il se reprit et les ordres fusèrent. On déchargea le bâtiment, et on emmena les blessés se qui eut tôt fait de refroidir les passants. Yann de Kermeur descendit sur le pont, il avait fier allure, qu'il avait prit le temps de paufiner dans sa cabine, une longue veste d'un bleu foncé, orné de bouton d'or et de ines broderies attestaient de son vive succès et les jeunes femmes battirent des paupières. Sa chevelure sombre, retenue par une lanière de cuir portait un somptueux couvre chef, orné d'une plume aux tons rougoyants. Un sourire tranquille s'installa sur son visage et il prit le chemin de l'office pour y remettre sa mission avec ses hommes.

Elle se retourna, pourquoi autant d'agitation d'un seul coup? Elle chercha une explication dans la foule mais ne vue que des jeunes filles pouffer de rire et battrent des paupières.
Elle ne connaissait qu'une seule personne capable de provoquer se genre de sensation chez les femmes: lui.
Elle leva les yeux vers les hauts mats des bateaux dans l'espoir de distinguer ceux de la Méduse. Un sourire illumina son visage.
Elle marcha de plus ne plus vite, courant presque en poussant les passants pour aller le retourver.

Au bords des quais, elle le vit, fier et conquérant. Il était comme dans ses souvenirs de trois mois auparavant.
Ses lèvres se fendirent de nouveeau en un sourire heureux et doux.

Enfin..... murmura-t-elle.

nouvel arrivant Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 04/05/2008

Un visage, un souvenir soudain. Et le même sourire qui avait illuminé le visage de la jeune femme vint effleurer le sien. Nina...comment pouvait-on l'oublier! Elle était la fraicheur incarnée et le goût si prononcé de la lutte contre les Grands Il s'approcha de son second et lui remit discrètement la missive en le poussant fraternellement vers la place. Il s'approcha d'un groupe de jeunes femmes, il s'avait qu'elle s'y trouvait, cachée derrière cette murailles de sourires trop agrandis devant son statut et non pas par son caractère.
Elles crurent un instant que leur jour était arrivé mais il le dit simplement, insoufflant à sa voix un doux soprano vibrant:

- Mesdames, si vous voulez bien m'excuser...

Il traversa la foule vers celle dont l'unique visage se détachait des badauds et, devant tout les regards, un sourire à la fois moqueur, car il savait que la dicrétion était plus le fort de Nina, et tout aussi tendre que leurs premières rencontres il la salua, otant son fin chapeau. Il murmura son nom, et ses yeux bleus océans se fixèrent dans les siens, ayant soudain prient une note d'excuse de ne pas l'avoir prévenue de son départ, elle semblait avoir en souffrir.

Elle se sentait si bien lorsqu'il lui rendit son sourire. Elle commença tout de même à paniquer lorsque sûr de lui, il s'approcha d'elle. Mais sa peur s'échappa bien vite: pourquoi ressentait-elle cette angoisse, il n'y avait aucune raison et si il y avait quelque chose d'anormal il n'aurait pas délaissé toutes ces belles femmes juste pour ses beaux yeux à elle.
Elle en fut d'ailleurs très touchée.
Et elle ne put empêcher ses mains de trembler légèrement lorsqu'il se planta en face d'elle devant toute cette foule pour a saluer.
Ses joues prirent une elle teinte rouge et elle baissa les yeux en murmurat doucement:

Tu...as été long...Yann

Elle n'arrivait pas à lui avouer devant tout ce monde qu'il lui avait manquer mais elle espérait en tout cas qu'il aurait compris son allusion cacher.
Elle releva les yeux et croisa son regard d'excuse.
Elle lui répondit par un doux regard et un joli sourire.

Ce n'est pas grave

Elle balaya la foule alentour des yeux, découvrant des tête toutes plus étonnées les une que les autres et de visages
féminins vraiment hostiles à son égard. Ses yeux retournèrent à ceux
océans de Yann.

Je crois que je me suis faites pas mal d'ennemies.

Elle rit doucement.

nouvel arrivant Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 04/05/2008

Il y aurait bien pu avoir des centaines de jeunes femmes qu'il n'aurait vu que sa douce amie. Elle lui sourit et une jolie teinte empourpra ses joues. La rougeur allait si bien aux femmes! Il prit son visage entre ses mains, et ses pouces caressèrent ses pommettes saillantes.

- Nina...

Il eut une moue de réprimande, et retira avec lenteur ses mains de son visage, comme si ses doigts tenaient à garder les derniers souvenirs de cette peau veloutée. Puis son ton devint exalté et il lui prit la main, comme un gamin out excité de montrer sa trouvaille à son ami.

- J'ai des présents pour toi!

Un sourire énigmatique aux lèvres il se retourna, la populace n'avait pas bougé, cloué par cette conversation presque intime. Yann parut enfin s'en apercevoir et adressa un délicat sourire envers ces dames et d'un geste vif entraina Nina à sa suite. Il retrouva le chemin précoce que la file de ses marins avaient formé et ils purent enfin marcher à l'aise. La prenant comme une duchesse, il posa sa main sur la sienne et l'entoura de son bras. Ce soir, il décida de dormir dans le grand luxe et, ayant donner quartier libre à ses matelots il se dirigea vers le coeur du village.
Peut-être l'emmenerait-il à Paris ce soir, il avait tant envie de lui faire plaisir, de la voir sourire tous les jours et remplacés ceux qui avaient du être moins gais. De plus, il avait mis la main sur un bâtiment anglais et sur sa marchandise...Avantageuse. En fin pirate qu'il restait, il avait caché une part du butin pour eux-même, le Roi avait bien assez d'argent comme cela.

- Et si dès ce soir, je t'emmenais à Paris, nous dînerions dans une belle auberge et tu me raconteras ta vie durant ces trois longs mois...quand dis-tu?

Quelque part, il s'en voulait terriblement et même s'il savait que l'on achète pas les femmes et encore moins sa belle Nina, il voulait lui offrir une soirée digne de leurs retrouvailles.

Ses yeux s'agrandirent avec stupeur. Il lui avait ramené des cadeaux, à elle!! Elle était enchantée mais il n'aurait vraiment pas dû. Ce n'était pas nécessaire. Elle sourit tout de même en le voyant s'agiter comme un enfant à cette nouvelle qui semblait le remplir d'une joie immense.

C'est vraiment gentil de ta part mais tu n'étais pas obligé.

Un sourire énigmatique traversa les lèvres de Yann et bientôt elle se sentit happée par une main puissante vers le centre du village.

Mais...mais...

L'emmener à Paris, était-il devenu fou?!!
Elle le força à s'arrêter en posa sa main libre sur la sienne et en appuyant doucement pour attirer son attention.

Tu n'es vraiment pas obligé de faire tout ça pour moi Yann. Une vie simple me suffit... Bien que ça ne me déplaise pas que tu fasses autant attention à moi, j'en suis même flatter à vrai dire. J'apprécie beaucoup même dit-elle en rougissant mais je ne veux pas que tu fasses des folies pour moi.

Elle lui sourit gênée.

Tu ne dois pas te sentir obligé parce que tu es partit si longtemps sans rien me dire, sans une nouvelle. Je ne t'en veux pas tu sais??!

nouvel arrivant Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 04/05/2008

Arrêté dans sa folie passagère, le jeune homme se retourna pour faire face à Nina. Il écoutait à peine ses paroles, dégageant d'un geste de la main ces futiles essais de marchandages, sauf lorsque sa dernière phrase vint, les mots raisonnèrent, comme chaque note douloureuse.
Il redevint sérieux, en un instant ses traits passèrent de la joie à la souffrance. Il prit tendrement les mains de Nina et lui demanda, d'une voix égale et neutre:

- Viens-tu de dire, que tu ne ressens aucune onde de colère envers un homme qui du jour au lendemain t'abandonnes pendant trois longs mois, sans donner de nouvelles? Tu n'es pas obligée de mentir Nina, je sais reconnaitre mes erreurs.

Il n'abandonna pourtant pas l'idée d'une courte escapade et il chercha des yeux une auberge où il aurait pu payer deux chevaux.

Elle essaya de mettre encore plus de détermination dans ses, apparemment, futiles essayes pour lui faire oublier l'envie folle de lui faire des folies. Mais ça n'avait pas l'air de marcher vraiment bien.
Elle fit une petite moue à croquer pour le faire céder mais rien à faire il était vraiment bien accroché. Elle souffla de résignation.

C'est bon je m'incline tu as gagné. Je m'en remet toute entière à toi.

Elle lui sourit moqueuse. Sourire qui s'effaça bien vite devant son air profondemment triste et malheureuse. Elle parût embarrassée.

Au début oui, j'étais en colère, je t'en voulais. Tu étais partis du jour au lendemain sans un mot ou une explication. Je t'ai maudit pour cela Yann....
Mais bien vite ton abscence m'a pesée et je n'attendais plus que de voir tes voiles dans le port. Depuis ce moment là je ne t'en voulais plus, tu me manquais juste cruellement.

Elle rougit devant cette déclaration déclamée d'un ton si doux et légée qu'il avait sûrement pu y lire tous les sentiments qu'elle ressentait pour lui. Elle devenait vraiment étrange depuis qu'elle le connaissait mais ce n'était pas pour lui déplaire.
Elle essaya de changer de sujet pour cacher sa gêne bien présente.

Alors où comptes-tu m'emmener et que veux-tu me faire faire?
Mais je te préviens je ne vais pas me laisser faire mon cher, il va te falloir beaucoup de force et de persévérence si tu veux me voir fléchir entièrement. Je crois bien que le seul moyen que tu as en dernier recours à ta disposition est de m'enlever mais même ça tu n'y arriveras pas sans aide.

Elle dégagea doucement son poignet pour qu'il ne s'en rende pas compte, lui tira la langue et partit le plus vite possible en courant droit devant elle. Elle savait bien qu'il la rattraperait facilement, il était bien plus rapide qu'elle. Mais elle avait besoin de se changer un peu les idées et ce petit jeu s'y prêtait bien. En plus il fallait qu'elle se montre digne d'elle. Que deviendrait la vraie Nina Milan sans un peu de difficulté?

(HJ: désoler d'avoir été si longue mais j'ai eu beaucoup d'inspiration avant aujourd'hui)

nouvel arrivant Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 04/05/2008

Ni son jolie minois, ni es sourires enjoleurs ne firent changer Yann d'avis. Au contraire, plus il la regardait le convaincre et puis il trouvait son idée tout bonnement géniale! Il venait de repérer une auberge et une écurie non loin. Sa besace était pleine à craquer, il prendrait les meilleurs chevaux. Il n'irait pas jusqu'à la calèche certes, non pas parce qu'il n'en avait pas les moyens bien au contraire, mais plutôt parce qu'il savait que Nina n'aprécierait pas tellement ce moyen de transport. Pourquoi? Juste un pressentiment, il la connaissait bien, enfin, il espérait qu'elle n'avait pas trop changé depuis leur dernière rencontre, et savait qu'elle n'était pas ce genre de femme qu'on voit se promener en carosse toute la journée. C'était une jeune femme libre et farouche, elle était son océan à terre. Et sa connaissance de la mer lui avait apprit qu'on ne dompte pas les flots, on vit avec.
L'explication de Nina tira une mine triste au Capitaine, et il s'en voulut, il aurait préféré qu'elle le haisse, au moins, elle restait la farouche jeune femme qu'il avait rencontré, au lieu de ça il avait vu les changements que sa présence avait effectué sur elle...était-ce une bonne chose?
Ses pensées l'accaparaient et il ne sentit même pas que son étreinte était doucement repoussée, il ne s'en aperçut que lorsque sa prisonnière s'enfuit accompagnée de son rire à faire frémir plus d'un homme.
De la percevérance, rien de plus facile, et s'il devait l'enlever il le ferait...sans hésiter!
Il la regarda dévaler les pavés qu'ils avaient gravi ensemble, elle redescendait vers le port. Yann eut un léger sourire avant de prendre la direction de l'auberge, où il acheta de vigoureux chevaux. Il enfourcha l'étalon noire comme la nuit et attrapa l'autre, couleur crème par la bride. Le bruit clair du martèlement des sabots se fit entendre, de plus en plus fort, la tombée du jour se faisait, les nuits devenaient longues par ces froides journées d'automne. Ne la voyant pas il se demanda s'il avait vraiment fait le bon choix en faisant un saut à l'auberge avant. Mais un frolement de tissu sur sa droite lui fit tourner la tête. Il ne sut si elle l'avait vu, mais elle courrait dans une petite ruelle. Au lieu de s'engager derrière Nina, le jeune capitaine prit une direction parallèle et arriva bien avant sa belle amie. Stoppant sa monture il la dissumula de l'entrée de la ruelle. Il entendait monter le bruit de ses pas, sa course au rythme de son coeur. Le dos collé au mur il attendit. Son souffle passa à sa hauteur et à peine avait-elle passé la pointe de son nez qu'elle fut emporté sur le côté, il avait plaqué une main ferme mais douce sur ses lèvres et elle se retrouva coincé entre le mur et...le beau Capitaine!
Ses yeux bleus la détaillèrent sans scrupule avec une once de malice et satisfaction:

- Et bien c'est décidé! Je vous enlève belle Nina!

Son souffla frola le visage de la jeune demoiselle et sa main qui rendait sa bouche muète glissa lentement sur ses lèvres avant de se retirer. Il se recula, et son visage eut une émotion étrange. Il se reprit et indiqua les étalons du menton:

- Prête?

Elle se mouvait avec aisance dans le flot de personnes s'abaissant et esquivant les passants avec une légèreté déconcertante: comme si elle l'avait fait toute sa vie. Ce qui était on ne peut plus vraie, entre les jeux avec les enfants ou les amis, les course poursuites entre elle et la marré-chaussé, la fuite n'avait plus de secret pour elle à présent.

Elle tourna et passant à la droite d'un grand étalon noir dont elle ne prit pas la peine de regarder le cavalier. Elle aurait peut-être dû car dans son inattention elle laissa échappé un rire frais et clair qui apparemment aida bien le jeune capitaine à la trouver. Mais à vrai dire elle s'en moquait bien; tout cela n'était qu'un jeux qu' elle trouvait fort amusant et qui allait pouvoir faire oublier ses remords à Yann: et ça, c'est ce qui comptait vraiment.
Elle entra dans une ruelle étroite, le souffle cours, le cœur battant mais le sourire aux lèvres. Elle courait le plus vite possible. Aussi vite que lui permettaient ses jambes.
Elle sentait la caresse du froid des dalles de pierre de la route sous ses pieds et elle se sentait voler; le froid ne lui faisait rien, trop habitué à être pieds nus elle ne le ressentait même plus à présent.
Elle arrivait au bout de la ruelle lorsqu'elle se sentit happée en arrière et collé contre le mur de la maison d'angle.

Une main posé délicatement mais avec force sur sa bouche et un corps contre le sien: c'est tout ce qu'elle eu le temps de comprendre avant de toucher la surface du mur sans pour autant avoir mal. Les yeux écarquillés de surprise que quelqu'un ai pu l'attraper elle fixa son ravisseur: Yann.
Il l'enlevait: bonne ou mauvaise nouvelle, très romantique en tout cas.

Tu m'as eu. Je suis ton humble prisonnière dit-elle une fois qu'il eut fait glissé sa main de ses lèvres et qu'elle eut retrouvé une respiration à peut-près correcte.

Il lui montra les chevaux du menton et elle suivit son geste des yeux. Elle hocha affirmativement la tête à sa question et se dirigea lentement vers les étalons. Une fois à hauteur de son oreille elle ne put s'empêcher de lui glisser un

Tricheur... d'une voix moqueuse.

Voila comment il avait fait pour la rattraper si vite. Ave un cheval c'était d'un facile sans nom.
Elle monta sur l'étalon beige en amazone, plus pratique quand elle portait sa jupe et non son bas (que d'ailleurs normalement était réservé aux hommes mais elle n'en avait cure.) Elle se tourna vers lui et pencha la tête dans sa direction.

Prête. Alors où m'emmenez-vous Mr le kidnapper?

Elle le regarda s'installer à côté d'elle sur le dos de l'autre cheval avec grâce et aisance puis se tourner vers elle un sourire mystérieux aux lèvres.
*Qu'a-t-il encore inventé?* se demanda-t-elle en levant les yeux au ciel de dépit.

(HJ: dsl d'avoir mis si longtemps à répondre mais je t'ai fais une grande réponse pour me faire pardonner)

nouvel arrivant Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 04/05/2008

Ce fut un moment tout à fait exquis de voir ces beaux yeux noisettes s'agrandirent de stupeur, ce qui d'ailleurs, redoubla le sourire de Yann. Lorsqu'elle le reconnut elle se détendit et s'avouer...enfin vaincue!
Un petit sourire en coin il lâcha avec mystère:

- J'ai toujours ce que je désire!

Lorsqu'il l'eut lâché et qu'ils montèrent tout deux sur leurs montures respectives, le capitaine haussa les épaules sous l'accusation:

- Je suis malin voilà tout!

Il amena son étalon à hauteur de Nina et scruta l'horizon un moment, comme si c'était agit d'un paysage aquatique et qu'il cherchait le nord. Il avait bien l'intention de monter à Paris, de cela il n'y avait aucun doute, seul l'itinéraire le laissait encore en réflexion, après tout, il était marin pas cocher! Sa mémoire ne lui faisant jamais défaut, il eut un léger sourire et regarda avec sérieux la jeune femme:

- Voyons, est-ce qu'un kidnappeur à déjà donné à sa prisonnière sa destination?

Il la réprimait avec dans son regard une lueur d'amusement incommensurable, ses yeux détaillèrent un instant le visage de Nina, presque avec insistance. Après un long moment, il se fendit enfin dans un sourire:

- Je devrais même te bailloner bouche et yeux! Ce qui tu le comprendras bien vite, m'est insupportable!

Il eut une grimace d'agonie et donna un léger coup aux flancs de l'animal qui s'élança sous la poigne ferme de son cavalier.

Qu'allait-il encore faire? Cet homme était un véritable mystère pour elle. Un mystère plus que merveilleux, mais un mystère tout de même.
Elle le regarda fixer les yeux sur l'horizon. Il semblait si sage, si posé, si... loin aussi dans ces moments-ci. Tous ces instants passés avec lui, lui paraissaient invraissemblablement importants. Elle avait tellement peur qu'il parte pour ne plus jamais revenir...
Elle sortit de ses pensées lorsqu'il répondit négativement à sa demande d'informations. Elle croisa les bras sur sa poitrine quelques minutes comme une enfant gâtée puis souffla. après tout, il l'avait attrapé et elle s'était rendue. Elle n'avait pas à discuter.

- Et bien je le saurais une fois arrivée je suppose lui dit-elle en souriant. Montrant qu'elle le ne questionnerai pas plus sur ce sujet là.

La bâillonnée!!! Elle s'imagina un instant aveugle et muette et ne put s'empêcher de rire. Cette situation serait d'un comique. Elle qui n'avait jamais été enchainée par la marée-chaussée, le serait par un jeune capitaine. Plutôt amusant.

- Et puis tu aurais acheté ce magnifique cheval pour rien. Aveugle je ne serais pas capable de chevaucher. Je serais obligé de m'assoir avec toi.

Elle rit gaiement à sa grimace plus qu'explicite et fit trotter son cheval à côté de celui de Yann.
Fermant les yeux par moment pour profiter de la brise fraiche qui soufflait et faisait voler ses cheveux doucement.

- Yann, que ce nom sonnait doux, tu a tant envie que ça de me faire tous ces présents. Si c'est ce que tu veux, si ça te rends heureux, alors d'accord. Après tout ils sont sûrement de très bons goûts.

Elle envisageait cette soirée sous un autre angle maintenant. La seule chose qui comptait à ses yeux à présent était le fait qu'elle pourrait passer un peu de temps avec lui avant qu'il ne reparte pour un laps de temps qu'elle ne connaissait pas. Et si cela pouvait le rendre heureux alors c'est ce qu'elle voulait; qu'il soit heureux et qu'il sourit comme il savait si bien le faire était son seul souhait.

(hj: désolée d'avoir mis 2 mois à répondre. J'avais pas trop d'inspiration jusque là et j'ai eu du mal à avoir du temps et un ordi. Mais ça va être les vacances donc j'espère qu'on va pouvoir reprendre notre RP comme avant^^)

nouvel arrivant Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 04/05/2008

suite>> Lieux de voyages

» Flo/Yann de Kermeur
» De retour à Versailles
» retour de Françoise
» Viens voir le Roi ds son retour